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Elisabeth Baret

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Elisabeth Baret

Étudiante au doctorat en génie civil

Directeur de recherche

Benoît Bissonnette

Titre du projet: 

Réaction alcalis-silice dans le béton : comprendre l'écart entre les résultats en laboratoire et sur le terrain pour une amélioration de sa prévention.

Description du projet de recherche

La réaction alcalis-silice (RAS), souvent qualifiée de « cancer du béton », constitue une menace majeure pour la durabilité du béton en provoquant une expansion interne et des fissurations, réduisant la durée de vie des structures. Elle se produit lorsque certaines formes de silice dans les granulats réagissent avec les hydroxydes alcalins de la solution poreuse, produisant un gel qui fissure les granulats puis la pâte de ciment. L’utilisation d’ajouts cimentaires (AC) en substitution partielle du ciment Portland est la mesure la plus efficace pour prévenir la RAS dans les bétons contenant des granulats réactifs (Stanton, 1950). Des essais en laboratoire sur des échantillons de mortier et de béton ont été développés pour déterminer la proportion d’AC nécessaire selon les granulats réactifs (Nixon et Fournier, 2016). Toutefois, d’importantes différences ont été observées entre les résultats de laboratoire et le comportement réel en termes d’expansion et de fissuration sur le terrain (Fournier et al., 2018a&b). Un programme comparatif mondial a donc été lancé au CANMET (Ottawa) en 1991 pour valider ces essais (Fournier et al., 2004, 2016, 2018a&b). Cette recherche doctorale exploite l’opportunité d’étudier près de 700 blocs de terrain suivis depuis plus de 30 ans, afin d’améliorer la prévention de la RAS.

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